Laghouat, Algérie

Parashat Bo (בא – Va), Exode 10:1–13:16.

D. envoie les trois dernières plaies : les criquets, les ténèbres et la mort des premiers-nés.

Les synagogues furent nombreuses dans les principales grandes villes d’Algérie mais aussi dans des petits villages très reculés où était pratiqué un judaïsme très ancien souvent préexistant à l’islam.

La ville de Laghouat est située sur l’Oued Mzi, au sud-est du massif du Djebel Amour, sur les contreforts de l’Atlas saharien ; elle possède une vaste palmeraie, à l’ombre de laquelle se cultivent quelques céréales et des arbres fruitiers. Les juifs occupaient la partie inférieure des quartiers Ahlaf et Ouled Serguine. Ils exerçaient des travaux pénibles et salissants. Les juifs étaient des subalternes et des hommes de peine au service des musulmans. L’année 1967, marque le départ du dernier juif de Laghouat, une femme en l’occurrence.

La région de Laghouat a eu à subir au cours du printemps de 1933 une invasion de criquets d’une telle importance que les plus vieux habitants ne se souvenaient point d’en avoir vue de semblable.

En 2020, les criquets ont envahi l’Afrique de l’Est. 360 milliards de criquets ont dévoré les récoltes à une allure effrayante. Les experts de la FAO (Food and Agriculture Organization – Organisation pour l’alimentation et l’agriculture) estiment que ce fléau pourrait devenir bien pire dans les mois qui viennent et que les insectes envahiront l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient.

Ces immenses nuages de criquets obscurcissent le ciel au point de faire disparaître le soleil. Si rien n’est fait, cela risque de faire des millions de morts.

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