La Hourva, Jérusalem, Israël

IIe siècle / 2010

Chabbat ‘Hol HaMoëd Pessa’h (Exode 33:12-34:26), Maftir (Nombres 28:19-25), Haftara (Ézéchiel 37:1-14)

La lecture de la Torah pendant ‘Hol HaMoëd Pessa’h révèle que D-ieu, dans sa grande miséricorde, pardonne à Israël ses transgressions et lui renouvelle son alliance. Le Maftir fournit les directives rituelles pour la fête des Matzot.

Ezéchiel 37:1-12
.הִנֵּה אֲנִי פֹתֵחַ אֶת-קִבְרוֹתֵיכֶם וְהַעֲלֵיתִי אֶתְכֶם מִקִּבְרוֹתֵיכֶם, עַמִּי; וְהֵבֵאתִי אֶתְכֶם, אֶל-אַדְמַת יִשְׂרָאֵל […]
[…] Voici que je rouvre vos tombeaux, et je vous ferai remonter de vos tombeaux, ô mon peuple! et je vous ramènerai au pays d’Israël.

Dans la Haftara, Ézéchiel, prophète exilé à Babylone, a la vision de la vallée des ossements desséchés. Dans le traité Sanhédrin 72b du Talmud, les sages interprètent cette vision comme l’annonce de la résurrection des morts lors de l’avènement de l’ère messianique. Cette prophétie proclame le retour de tout le peuple juif sur la terre d’Israël.

La synagogue Houvra (חורבה – ruine), située dans le quartier juif de la vieille ville de Jérusalem, Israël, a une histoire mouvementée. Une tradition fait remonter son existence à l’époque de Rabbi Yehouda HaNassi au IIe siècle. Au cours des siècles elle a été détruite et reconstruite à plusieurs reprises. Sa dernière destruction remonte à 1948, pendant la guerre d’indépendance d’Israël, quand le quartier juif de Jérusalem tomba aux mains des Jordaniens. Sa destruction fut le fait des soldats du royaume hachémites qui dynamitèrent le bâtiment, le réduisant en poussière. Elle a été reconstruite, entre 2005 et 2010, dans son style original du XIXe siècle. Aujourd’hui, elle se dresse sur une place au centre du quartier juif de Jérusalem.

Mikvé de Besalú, Catalogne, Espagne

XIIème siècle

Tazria, (תזריע – elle concevra) Lévitique 12:1–13:59.

Lévitique 12:6
וּבִמְלֹאת יְמֵי טָהֳרָהּ, לְבֵן אוֹ לְבַת …

Quand les jours de sa purification seront accomplis, pour un fils ou pour une fille …

Ce verset fait état du rituel de purification après l’accouchement, impliquant implicitement le mikvé.

Mikvé
Le site archéologique juif de Besalú, déclaré Bien Cultural de Interés Nacional1 en 2013, abrite une synagogue, une cour et un mikvé. D’une capacité en eau de 331 litres, le mikvé se distingue par sa profondeur permettant un remplissage direct depuis la nappe phréatique, sans besoin de canalisations. Il se compose d’une salle rectangulaire souterraine surmontée d’une voûte en berceau, accessible par une volée de trente-six marches.

La communauté de Besalú
La présence d’une communauté juive à Besalú remonte à 1229, confirmée par un document du roi Jacques Ier d’Aragon réservant le métier de prêteur aux Juifs. En 1342, un quart de la population est juive, mais en 1435, la communauté disparait et émigre vers Castelló d’Empúries et Granollers.

1 BCIN, Bien Culturel d’Intérêt National dans la catégorie « zone archéologique » par le département de la culture de la Généralité de Catalogne

Horloge hébraïque, Prague, Tchéquie

1586

Chabbat Ha’Hodech (הַחֹדֶשׁ – Le Mois), Exode 12, 1-20

En Égypte, les hébreux reçoivent le commandement de compter le mois du printemps1 comme le commencement des mois. Ce comptage du temps est la première mitzvah donnée à la nation juive.

Exode 12:2
הַחֹדֶשׁ הַזֶּה לָכֶם, רֹאשׁ חֳדָשִׁים:  רִאשׁוֹן הוּא לָכֶם, לְחָדְשֵׁי הַשָּׁנָה. 
Ce mois-ci est pour vous le commencement des mois ; il sera pour vous le premier des mois de l’année.

Ce comptage du temps est un nouveau départ. Nissan célèbre la libération des hébreux de l’esclavage égyptien. C’est l’Exode, le voyage vers la terre promise porteur d’espoir.

Le comptage du temps s’affiche à horloge hébraïque2 de l’Hôtel de Ville du quartier Josefov3 de Prague. Construit en 1586, sous le parrainage de Mordechai Maisel4, à côté de la Synagogue Vieille-Nouvelle, le bâtiment de style Renaissance servait de lieu de réunion pour la communauté juive locale. Il a acquis sa façade Rococo au XVIIIème siècle.

1 Le mois du printemps aviv (אביב), c’est le mois de Nissan. Un mois « plein » de 30 jours (‘Hodech Malé – חודש מלא). C’est le premier mois de l’année religieuse, mais c’est le septième ou le huitième mois (année embolismique) de l’année depuis Rosh Hashanah.
2 Sur cette horloge, les lettres hébraïques remplacent les chiffres, et les aiguilles tournent dans le sens inverse des aiguilles d’une montre.
3 Josefov : nommé ainsi en hommage à l’empereur Joseph II, qui émancipe les Juifs en publiant un édit de tolérance en 1781. 

4 Mordekhai Maisel (1528-1601), philanthrope, maire de Prague, dirigeant de la communauté juive de Prague et ami du célèbre Maharal (מהר”ל = מורנו הרב לב – Morenou HaRav Lœw, Notre Maître le Rabbin Lœw).

La Cour Suprême, Jérusalem, Israël

1992

Peqoudei (פקודי – inventaires), Exode 38,21–40:38. Liées (1), Vayakhel et Pekoudei décrivent le processus complet de construction du Tabernacle. La séparation de ces deux parachiot est perçue comme un signe de discorde.

Exode 38:21 :
 אֵלֶּה פְקוּדֵי הַמִּשְׁכָּן מִשְׁכַּן הָעֵדֻת, הַכֹּהֵן.
Ceci est l’inventaire du tabernacle, la résidence des Tables de la Loi (2).

Objet de discorde, la Cour Suprême a pour rôle primordial la vérification de la constitutionnalité (3) des lois et des décisions gouvernementales.

Elle siège dans le bâtiment conçu par les architectes Ram Karmi et Ada Karmi-Melamede (4). Ce bâtiment intègre des éléments de l’héritage religieux et culturel d’Israël, notamment les lions de la synagogue de Hamat Gader. Une longue allée rectiligne relie la Cour Suprême à la Knesset.

(1) Si Pessah’ tombe un dimanche ou si l’année est embolismique (13 mois), Vayakhel et Pekoudei ne sont pas liées.
(2) Tables de la Loi : Le mot
הָעֵדֻת (HaEdut) qui signifie le témoignage ou l’alliance, fait référence aux Tables de la Loi qui étaient gardées à l’intérieur de l’Arche de l’Alliance.
(3) Israël n’a pas de constitution. Des dissensions ont empêché l’élaboration d’une Constitution, bien que la Déclaration d’indépendance ait prévu une Assemblée constituante à cet effet. La Knesset a choisi une approche progressive en promulguant une série de lois fondamentales, chacune revêtant une valeur constitutionnelle et ne pouvant être remise en question que par un vote à la majorité absolue. Un comité travaille depuis quelques années à son élaboration.
(4) Ram Karmi (1931-2013) et Ada Karmi-Melamede (née en 1936), deux architectes israéliens, sont les enfants de l’architecte Dov Karmi (1905-1962). Ils ont été tous les trois récompensés du prix Israël d’architecture (Dov en 1957, Ram en 2002 et Ada en 2007).

La Porte du Ciel, Belém, Pará, Brésil

1924

Tzav (צו – prescris), Lévitique 6:1-8:36
Chabbat Para (Nombres 19,1-22)

Dans le judaïsme, rien n’est vraiment considéré comme une coïncidence. La simultanéité de la lecture de Tzav et Para nous rappelle que toutes les prescriptions divines, qu’elles soient clairement comprises ou mystérieuses, ont une importance égale.

Belém do Pará est la capitale de l’État de Pará, au nord du Brésil. le Pará possède l’un des plus grand troupeau de bovins du Brésil, avec environ 21 millions d’animaux.

En 1824, après l’adoption de la constitution brésilienne qui garantit la liberté de culte, les Juifs reviennent s’y installer. La même année, des Juifs Marocains font édifier la synagogue Shaar Hashamaim (porte du ciel) par l’architecte brésilien Judah Eliezer Levy. De style colonial, la façade bleue et blanche comporte trois étoiles de David et quatre entrées principales. Au centre, la Bimah surélevée et ronde est en marbre sculpté d’étoiles de David. Les murs sont peints en bleu et des colonnes blanches soutiennent les galeries des femmes. L’ensemble de la structure à deux étages est surmonté d’une grande coupole.

Windhoek, Namibie

1924

Vayiqra (ויקרא – et Il appela), Lévitique 1:1-5:26,
Chabbat Zakhor (זכור – Souviens-toi), Deutéronome (25, 17-19)

Le Chabbat précédant la fête de Pourim, deux Sifré Torah sont utilisés : l’un pour la lecture de la paracha hebdomadaire [1] et l’autre pour Zakhor [2], qui nous exhorte à nous souvenir d’Amalek et à lutter contre le mal.

La rue Amalek
Située à l’opposé de la seule synagogue orthodoxe de Namibie à Windhoek, la rue Amalek illustre l’opposition entre la tolérance et l’antisémitisme. La communauté juive s’est établie dans cette région vers 1910, à une époque où la Namibie était sous domination allemande. Harold Pupkewitz (1915-2012), figure éminente de cette communauté, est né en Lituanie avant d’émigrer en Namibie. Entrepreneur influent, il a également été un leader communautaire engagé, luttant activement contre l’antisémitisme et contribuant à diverses causes philanthropiques, notamment dans le domaine de l’éducation.

La synagogue orthodoxe de Windhoek
Inaugurée en 1924 par le rabbin Landau d’Afrique du Sud pour les Juifs d’origine allemande, la synagogue de Windhoek est un bâtiment tripartite. Ses murs en brique beige soutiennent un toit en tôle rouge. Des lustres en laiton et les fenêtres ornées de motifs de Magen David éclairent une salle de prière voûtée, une bibliothèque et une cuisine kasher.


[1] Vayikra cette année.
[2] Selon la majorité des décisionnaires, cette lecture, est un devoir ordonné par la Torah et dans ceux-là beaucoup pensent que les femmes sont aussi soumises à cette obligation. Si une personne, pour une raison valable, n’a pas pu écouter cette lecture, elle a l’obligation de l’écouter lors du Chabbat Ki Tétsé après avoir demandé au H’azzan de l’acquitter. Le Rav Ovadia Yossef z”l recommandait également de lire le passage de Zakhor dans un H’oumach.

Wall Street, New York, Etats-Unis

1929

Le Chabbat Chekalim (Exode 30:11-16) chaque membre de la communauté est appelé à contribuer de manière équitable au financement du Michkan.

En 1654, des Juifs fuyant l’Inquisition portugaise à Recife, au Brésil, ont trouvé refuge à New Amsterdam, futur New York, malgré les tentatives de Peter Stuyvesant, gouverneur de la colonie, pour les expulser. Les administrateurs de la Compagnie Néerlandaise des Indes Occidentales, s’opposèrent à sa politique antisémite et soutinrent la présence juive reconnaissant leur importance pour les intérêts néerlandais.

La synagogue de Wall Street, érigée en 1929 sous l’impulsion du rabbin Joseph Hager et financée par les membres de la communauté juive du quartier, est un bâtiment de 5 étages fréquenté par les employés du monde des affaires.

Pósito, Alhama de Granade, Espagne

XIIIe siècle

La Paracha Tetzaveh (תצוה – tu ordonneras), Exode 27:20 – 30:10, décrit la préparation de l’huile d’olive pour la ménorah, la confection des habits du grand prêtre, y compris le ‘Hoshen (חֹשֶׁן – pectoral) fixé à l’Ephod (אפוד – gilet richement brodé), orné de douze pierres, différentes liturgies et de la fabrication de l’autel des parfums.

Exode 28:19
וְהַטּוּר הַשְּׁלִישִׁי–לֶשֶׁם שְׁבוֹ, וְאַחְלָמָה.

Dans la troisième rangée se trouvent :
le léchem (opale), le chevô (agate) et l’a’hlama (améthyste)(1).

« La pierre A’hlama fut désigné pour la Tribu de Gad, car ce joyau soutient le cœur de l’homme au sein de la bataille et les Bnei Gad étaient réputés pour leur habileté dans l’art de la guerre »(2). Le mot אחלמה (améthyste) a une valeur numérique(3) de 84, soit la même valeur numérique que עזז, signifiant être fort, avoir du courage.

La petite ville espagnole de la région de Grenade, Alhama(4), est connue pour ses eaux thermales(5), son environnement naturel spectaculaire et son riche patrimoine historique, notamment le Pósito, une ancienne synagogue du XIIIe siècle qui a été transformée au XVIe siècle en grenier communal (pósito). Situé sur la Plaza de Los Presos (Place des Prisonniers), il est aujourd’hui l’un des bâtiments les plus emblématiques de l’Alhama médiévale.
Le Pósito est construit selon la technique de sillería(6). Son intérieur est composé de deux grandes nefs séparées par une grande arcade centrale.

(1) L’Institut du Temple recense pas moins de trente opinions différentes tentant d’identifier les gemmes du pectoral.
(2) Rabbi Moshe Weissman, le Midach Raconte, Ed. Salomon Haïm Lehiani, p. 335 .
(3) Gématrie 84 : א=1+ח=8+ל=30+מ=40+ה=5 et ז=7+ז=7+ע=70
(4) La transcription hébraïque est אלחמה, qui a pour gématrie 84.
(5) Alhama est un terme qui provient de l’arabe الحمام (transcription : Al ‘Hama) qui signifie le hammam (Les thermes).
(6) Technique dans laquelle les pierres sont taillées de manière précise pour s’ajuster parfaitement les unes aux autres sans l’utilisation de mortier ou de ciment.

Casale Monferrato, Piémont, Italie

1595

Dans la Paracha Terouma (תרומה – contribution), Exode 25:1 – 27:19, Moché reçoit des instructions pour la construction du Michkan (מִשְׁכָּן – Tabernacle). Les enfants d’Israël participent en apportant leurs contributions, fournissant des matériaux nécessaire tels que l’or, l’argent, le cuivre, le bois, etc.

Exode 25 :3 et 8
 וְזֹאת הַתְּרוּמָה אֲשֶׁר תִּקְחוּ מֵאִתָּם:  זָהָב וָכֶסֶף וּנְחֹשֶׁת[…] 
וְעָשׂוּ לִי מִקְדָּשׁ; וְשָׁכַנְתִּי בְּתוֹכָם.
Et voici l’offrande que vous recevrez d’eux : or, argent et cuivre […]
Et ils me construiront un sanctuaire, pour que je réside au milieu d’eux.

La présence juive à Casale Monferrato, débutant dans les années 1430, fut plus tardive que dans d’autres régions du Piémont (1). Sous différentes dynasties, les Juifs, principalement engagés dans le prêt et le commerce, ont connu des périodes de relative sécurité. Avec le rattachement à la Maison de Savoie en 1708, ils sont confinés dans le ghetto. Lors de l’occupation napoléonienne, ils acquièrent une totale égalité. À partir de 1933 et la montée du fascisme des signes d’antisémitisme commencent à apparaître et s’intensifient avec le temps et les Juifs de Casale Montferrat se réfugient dans les grandes villes italiennes ou à la campagne et même certains rejoignent la Suisse.

Bien que son extérieur conserve le caractère anonyme des synagogues des ghettos, celle de Casale Monferrato, édifiée en 1595 et remodelée à plusieurs reprises, représente un chef-d’œuvre baroque de l’architecture piémontaise. La salle de prière bénéficie de l’éclairage offert par quatorze fenêtres, sept de chaque côté, rehaussées de dorures. Sa voûte en plein cintre est magnifiquement décorée d’un plafond bleu-vert, où les mots “זה שער השמים” (C’est ici la porte des cieux) sont inscrits en lettres d’or. De grands lustres en cuivre ajoutent à sa splendeur. Les moucharabiehs finement ouvragés en bois doré de la galerie des femmes surplombent la salle. L’Arche Sainte, conçue avec des matériaux précieux et ornée d’or massif, révèle, une fois ses portes ouvertes, un damas rouge et des ornements dorés ainsi que les dix paroles sculptées en bleu de cobalt. Au premier étage se trouve le Musée juif d’art et d’histoire (2) qui abrite une collection d’objets cérémoniels en argent et de textiles brodés.

(1) Daniel Carpi (1926-2005) historien spécialisé dans l’histoire des Juifs italiens. Il a été chef du département d’histoire juive à l’Université de Tel Aviv et a également enseigné à l’Université Yeshiva, à la Sorbonne et au St Antony’s College d’Oxford.
(2) Connu sous le nom de Museo degli Argenti (Musée de l’argenterie),

Haggadah à têtes d’oiseaux, Jérusalem, Israël

XIVe siècle

Metsor’a (צורע  – personne atteinte de tzaraat), Lévitique 14:1–15:33.

La paracha traite des rites de purification d’une personne affligée de la tzara’at(1), Elle confirme également la promesse d’entrer en Terre d’Israël.

Lévitique 14:34
כִּי תָבֹאוּ אֶל-אֶרֶץ כְּנַעַן, אֲשֶׁר אֲנִי נֹתֵן לָכֶם לַאֲחֻזָּה ;
Quand vous serez arrivés au pays de Canaan, dont je vous donne la possession ;

Chabbath HaGadol
Le Chabbat HaGadol commémore un grand miracle avant la sortie d’Égypte. Pendant plusieurs jours, les Hébreux ont attaché un agneau, une des idoles du panthéon égyptien, sans être inquiétés. Ce geste marque le début de leur libération.

Haggadah à têtes d’oiseaux
Le Chabbat HaGadol annonce la fête de Pessah, durant laquelle nous racontons la sortie d’Égypte. Pour ressentir pleinement l’histoire de notre libération, quoi de mieux qu’un livre illustré ? La Haggadah à têtes d’oiseaux, exécutée en hébreu par le Sofer Menahem, au début du XIVe siècle, est actuellement conservée au Musée d’Israël (2), son origine exacte reste inconnue. Cependant, elle pourrait provenir de la région de Wurtzbourg, en Bavière, dans le sud de l’Allemagne.

(1) Tzara’at : Mal survenant à la suite d’une transgression pouvant affecter la chair, les vêtements et les murs d’une personne, la désignant comme impure. La personne touchée par la tzaraat est appelée metzora.
(2) La Haggadah a têtes d’oiseaux était autrefois la propriété de Ludwig Marum, un avocat et homme politique allemand assassiné par les nazis au camp de Kislau. Après la guerre, le manuscrit a été vendu au Musée d’Israël par Herman Kahn, un réfugié en Israël. En 1984, Elisabeth Marum-Lunau, la fille de Ludwig Marum, a affirmé que le manuscrit avait été acquis sans l’autorisation du propriétaire légitime, mais elle a consenti à ce qu’il reste au musée pour le bien du public.