Windhoek, Namibie

1924

Vayiqra (ויקרא – et Il appela), Lévitique 1:1-5:26,
Chabbat Zakhor (זכור – Souviens-toi), Deutéronome (25, 17-19)

Le Chabbat précédant la fête de Pourim, deux Sifré Torah sont utilisés : l’un pour la lecture de la paracha hebdomadaire [1] et l’autre pour Zakhor [2], qui nous exhorte à nous souvenir d’Amalek et à lutter contre le mal.

La rue Amalek
Située à l’opposé de la seule synagogue orthodoxe de Namibie à Windhoek, la rue Amalek illustre l’opposition entre la tolérance et l’antisémitisme. La communauté juive s’est établie dans cette région vers 1910, à une époque où la Namibie était sous domination allemande. Harold Pupkewitz (1915-2012), figure éminente de cette communauté, est né en Lituanie avant d’émigrer en Namibie. Entrepreneur influent, il a également été un leader communautaire engagé, luttant activement contre l’antisémitisme et contribuant à diverses causes philanthropiques, notamment dans le domaine de l’éducation.

La synagogue orthodoxe de Windhoek
Inaugurée en 1924 par le rabbin Landau d’Afrique du Sud pour les Juifs d’origine allemande, la synagogue de Windhoek est un bâtiment tripartite. Ses murs en brique beige soutiennent un toit en tôle rouge. Des lustres en laiton et les fenêtres ornées de motifs de Magen David éclairent une salle de prière voûtée, une bibliothèque et une cuisine kasher.


[1] Vayikra cette année.
[2] Selon la majorité des décisionnaires, cette lecture, est un devoir ordonné par la Torah et dans ceux-là beaucoup pensent que les femmes sont aussi soumises à cette obligation. Si une personne, pour une raison valable, n’a pas pu écouter cette lecture, elle a l’obligation de l’écouter lors du Chabbat Ki Tétsé après avoir demandé au H’azzan de l’acquitter. Le Rav Ovadia Yossef z”l recommandait également de lire le passage de Zakhor dans un H’oumach.

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