Synagogue de Maon, Israël

VIe siécle

BaMidbar (במדבר – dans le désert), Nombres 1:1-4:20 et Osée 2:1-22

Dans le désert, D.ieu demande à Moché de procéder à un nouveau recensement des enfants d’Israël. Il lui détaille également la disposition des camps autour du sanctuaire et leur ordre de marche, tel une armée prête au combat.

Nombres 2:32:
אֵלֶּה פְּקוּדֵי בְנֵי-יִשְׂרָאֵל, לְבֵית אֲבֹתָם: כָּל-פְּקוּדֵי הַמַּחֲנֹת, לְצִבְאֹתָם–שֵׁשׁ-מֵאוֹת אֶלֶף וּשְׁלֹשֶׁת אֲלָפִים, וַחֲמֵשׁ מֵאוֹת וַחֲמִשִּׁים.אֵלֶּהפְּקוּדֵיבְנֵי−יִשְׂרָאֵל,לְבֵיתאֲבֹתָם:כָּל−פְּקוּדֵיהַמַּחֲנֹת,לְצִבְאֹתָם–שֵׁשׁ−מֵאוֹתאֶלֶףוּשְׁלֹשֶׁתאֲלָפִים,וַחֲמֵשׁמֵאוֹתוַחֲמִשִּׁים.
Ce sont là les dénombrements des enfants d’Israël selon leurs maisons parernels; le total des dénombrements des camps, selon leurs armées, était de 60.3550.

Dans le désert du Néguev, près de Horvat Maon et des kibboutz martyrs de Nirim et Nir Oz, au sud de Gaza, se trouve la synagogue de Maon, un vestige archéologique rénové au VIe siècle, bien que le bâtiment originel soit bien plus ancien. Sa caractéristique marquante est l’abside semi-circulaire conçue pour abriter une arche de la Torah.
Les mosaïques présentent diverses représentations symboliques, notamment une vigne, des palmiers, un shofar, un loulav, un etrog, une menorah, deux lions, symbole de la tribu de Judah. Une inscription en araméen mentionne le nom des trois donateurs de la mosaïque et bénit toute la communauté.

Benfeld, Haut-Rhin, France

1846

Be’houqotaï (בחוקותי – selon Mes règles),
Lévitique 26:3–27:34 et Jérémie 16:19–17:14.

Suite aux bénédictions et aux malédictions, la fin de la sidra est consacrée aux prélèvements de la dîme.

Lévitique 27:30
וְכָל-מַעְשַׂר הָאָרֶץ מִזֶּרַע הָאָרֶץ, מִפְּרִי הָעֵץ–לַיי, הוּא: קֹדֶשׁ, לַיי
Toute dîme de la terre, prélevée sur la semence du sol ou sur le fruit des arbres, appartient à l’É-ternel: elle lui est consacrée.

La Synagogue de la rue de la Dîme à Benfeld a été érigée en 1846. En 1876, elle fait l’objet d’une expansion par l’architecte Gustave Adolphe Beyer, pour les parties latérales. En 1895, l’orgue Wetzel (1) est installé. En 1922, les fresques orientalisantes, inspirées de celles de la synagogue de Florence, sont réalisées par le peintre benfeldois Achille Metzger. Reconnue pour sa valeur historique, la synagogue est inscrite, depuis 1984, au titre des monuments historiques. Actuellement, elle fait l’objet d’une restauration dans le cadre de la Mission Patrimoine (2).

Pendant la Seconde Guerre mondiale, Eugène Guthapfel fait face avec courage aux autorités allemandes et sauve la synagogue de la destruction (3). Aujourd’hui, une plaque commémorative le remerciant est apposée à l’extérieur de la synagogue.

(1) Il est signé “Ch. Wetzel & Fils, Strasbourg”, c’est à dire par Charles Wetzel et son fils Edgard. C’est le seul orgue de synagogue existant encore en Alsace.
(2) La Mission Patrimoine, confiée à Stéphane Bern, est un projet déployé par la Fondation du Patrimoine et soutenu par le ministère de la Culture et la Francaise des Jeux pour la sauvegarde du patrimoine français.
(3) Secrétaire de la mairie à cette époque, il fait preuve d’une présence d’esprit remarquable. Tandis que des bonnes sœurs cachent les objets de culte trahissant l’identité religieuse du bâtiment, Eugène Guthapfel prétexte avoir besoin de la synagogue pour de prétendues réunions. Grâce à cette ruse, l’intégralité de l’édifice est préservée.

‘Hava vé-Adam, Modi’in, Israël

2003

Behar Sinaï (בהר סיני – sur le mont Sinaï) Lévitique 25:1-26:2 et Jérémie 32:6–27

D-ieu ordonne d’observer le chabbat de la terre (chmita – jachaire) et le jubilé (yovel).

Lévitique 25:2
 דַּבֵּר אֶל-בְּנֵי יִשְׂרָאֵל, וְאָמַרְתָּ אֲלֵהֶם
כִּי תָבֹאוּ אֶל-הָאָרֶץ, אֲשֶׁר אֲנִי נֹתֵן לָכֶם–וְשָׁבְתָה הָאָרֶץ, שַׁבָּת לַיהוָה
Parle aux enfants d’Israël et dis-leur :
Quand vous serez entrés dans le pays que je vous donne,
la terre sera soumise à un chômage en l’honneur de l’Éternel.

La Ferme éco-éducative ‘Hava vé-Adam est située dans une vallée adjacente au parc technologique de Modiin. Fondée en 2003 par Isaac Gaziel en tant que centre éducatif écologique, elle est un modèle de respect des principes du repos septénaire de la terre (Shmita), du jubilé (Yovel), ainsi que du chabbat et des fêtes. Les activités de la ferme sont axées sur l’autosuffisance écologique, avec l’exploitation de l’énergie solaire, le traitement indépendant des déchets, la collecte des eaux de pluie et la réutilisation des eaux usées. Elle met également en œuvre des techniques de construction écologique et encourage le recyclage ainsi que l’agriculture biologique.

Mont Herzl, Jérusalem, Israël

Paracha Qédochim (קדושים – Saints), Lévitique 19:1-20:27 et Ezekiel 22:1-19. Pirké Avot chapitre 2 Yom HaShoah Yom HaZikaron Yom HaAtsmaout

Dans les Pirké Avot 2:1
 רבי(1) אוֹמֵר: אֵיזוֹ הִיא דֶֽרֶךְ יְשָׁרָה שֶׁיָּבוֹר לוֹ הָאָדָם, כָּל שֶׁהִיא תִּפְאֶֽרֶת לְעֹשֶֽׂיהָ וְתִפְאֶֽרֶת לוֹ מִן הָאָדָ.
Rabbi(1)  enseigne : « Quelle est la bonne voie que l’homme doit adopter ? Celle qui l’honore à ses propres yeux et qui l’honore aussi aux yeux d’autrui.

Situé au sommet de Jérusalem, le Mont Herzl, également connu sous le nom de Mont du Souvenir (Har HaZikaron), est un lieu de mémoire, où les héros sont honorés. Il abrite le Cimetière National d’Israël, divers mémoriaux(2) et le musée Herzl.
Chaque année, lors des jours de commémoration nationale tels que Yom HaShoah, Yom HaZikaron et Yom Ha’Atzmaout(3), le Mont Herzl devient le point focal des cérémonies officielles, incarnant l’esprit de mémoire, de résilience, d’unité, de solidarité et de détermination du peuple israélien.

(1) Rabbi Yehouda HaNassi, Rabbi Yéhouda le Prince, plus connu sous les surnoms de Rabbi, Mon Maître ou Rabbenou HaQadosh, Notre Saint Maître, est un Tanna (docteur de la Michna) de la cinquième génération (135 – circa 220).
(2) Au sommet du Mont Herzl, la place ou se trouve la tombe de Théodore Herzel accueille la cérémonie d’ouverture du jour de l’Indépendance d’Israël. Autour de la place, le cimetière national abrite les tombes de nombreuses personnalités, ainsi que celles de soldats et de civils ayant sacrifié leur vie pour Israël. Près du sommet sur le flanc ouest se trouve Yad Vashem, le plus grand mémorial du monde dédié à la Shoah, honorant les victimes juives de la Shoah, ainsi que les héros et les Justes parmi les Nations..
(3) Yom HaShoah : Journée du souvenir pour la Shoah et l’héroïsme, Yom HaZikaron : Jour du souvenir pour les victimes de guerre israéliennes et des opérations de haine et Yom Ha’Atzmaout : Jour de l’Indépendance.

Mikvé de Friedberg, Hesse, Allemagne

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1260

A’harei Mot (אחרי מות – après la mort), Lévitique 16:1-18:30. Ezéchiel 22:1-16

La Paracha A’harei-Mot décrit minutieusement le rituel de Kippour, souligne le rôle du Mikvé qui permet de se purifier et de se rapprocher de Dieu, insiste sur la nécessité de maintenir la sainteté dans la vie quotidienne et aborde l’aspect crucial de la moralité et de l’éthique dans les relations sexuelles.

Lévitique 16 :4
וְרָחַץ בַּמַּיִם אֶת-בְּשָׂרוֹ
Lévitique 16:24, 26 et 28
וְרָחַץ אֶת-בְּשָׂרוֹ בַמַּיִם
Il baignera son corps dans l’eau

Après sa rénovation en 1957, le Judenbad(1) de Friedberg(2) a été ouvert au public. Cet édifice est situé dans l’ancien quartier juif de la vieille ville, dans la Judengasse(3). Inauguré en 1260, c’est un exemple remarquable de l’architecture germanique médiévale juive. Les soixante-douze marches(4) creusées dans le basalte conduisent à un bassin d’eau vive situé à 25 m de profondeur. Une ouverture octogonale dans la coupole gothique permet d’apprécier le symbolisme, la complexité et la beauté de la structure.

(1) Judenbad : C’est le terme allemand pour le Mikvé (מִקְוָה), un bain rituel utilisé pour les rites de purification. Le mot “Judenbad” se traduit littéralement par “bain juif”.
(2) Friedberg : Ce nom allemand signifie “Colline de la paix”. “Frieden” signifie “paix” et “Berg” signifie “colline”. La communauté autrefois importante a été décimée pendant la Shoa.
(3) Judengasse : Ce terme allemand signifie littéralement “ruelle du juif”.
(4) 72 marches : Le nombre 72 a une signification spéciale dans la Kabbale, où il est lié au Shem Hamphorasch (
שֵׁם הַמְּפֹרָשׁ), le nom secret de Dieu. Ce nom est extrait des versets 19, 20 et 21 du chapitre 14 du livre de l’Exode, chacun contenant 72 lettres. En réarrangeant ces lettres, on obtient 72 groupes de trois lettres, ou trigrammes, chacun considéré comme un nom d’ange. Lorsque ces noms sont combinés, ils forment le nom divin.

La Hourva, Jérusalem, Israël

IIe siècle / 2010

Chabbat ‘Hol HaMoëd Pessa’h (Exode 33:12-34:26), Maftir (Nombres 28:19-25), Haftara (Ézéchiel 37:1-14)

La lecture de la Torah pendant ‘Hol HaMoëd Pessa’h révèle que D-ieu, dans sa grande miséricorde, pardonne à Israël ses transgressions et lui renouvelle son alliance. Le Maftir fournit les directives rituelles pour la fête des Matzot.

Ezéchiel 37:1-12
.הִנֵּה אֲנִי פֹתֵחַ אֶת-קִבְרוֹתֵיכֶם וְהַעֲלֵיתִי אֶתְכֶם מִקִּבְרוֹתֵיכֶם, עַמִּי; וְהֵבֵאתִי אֶתְכֶם, אֶל-אַדְמַת יִשְׂרָאֵל […]
[…] Voici que je rouvre vos tombeaux, et je vous ferai remonter de vos tombeaux, ô mon peuple! et je vous ramènerai au pays d’Israël.

Dans la Haftara, Ézéchiel, prophète exilé à Babylone, a la vision de la vallée des ossements desséchés. Dans le traité Sanhédrin 72b du Talmud, les sages interprètent cette vision comme l’annonce de la résurrection des morts lors de l’avènement de l’ère messianique. Cette prophétie proclame le retour de tout le peuple juif sur la terre d’Israël.

La synagogue Houvra (חורבה – ruine), située dans le quartier juif de la vieille ville de Jérusalem, Israël, a une histoire mouvementée. Une tradition fait remonter son existence à l’époque de Rabbi Yehouda HaNassi au IIe siècle. Au cours des siècles elle a été détruite et reconstruite à plusieurs reprises. Sa dernière destruction remonte à 1948, pendant la guerre d’indépendance d’Israël, quand le quartier juif de Jérusalem tomba aux mains des Jordaniens. Sa destruction fut le fait des soldats du royaume hachémites qui dynamitèrent le bâtiment, le réduisant en poussière. Elle a été reconstruite, entre 2005 et 2010, dans son style original du XIXe siècle. Aujourd’hui, elle se dresse sur une place au centre du quartier juif de Jérusalem.

Mikvé de Besalú, Catalogne, Espagne

XIIème siècle

Tazria, (תזריע – elle concevra) Lévitique 12:1–13:59.

Lévitique 12:6
וּבִמְלֹאת יְמֵי טָהֳרָהּ, לְבֵן אוֹ לְבַת …

Quand les jours de sa purification seront accomplis, pour un fils ou pour une fille …

Ce verset fait état du rituel de purification après l’accouchement, impliquant implicitement le mikvé.

Mikvé
Le site archéologique juif de Besalú, déclaré Bien Cultural de Interés Nacional1 en 2013, abrite une synagogue, une cour et un mikvé. D’une capacité en eau de 331 litres, le mikvé se distingue par sa profondeur permettant un remplissage direct depuis la nappe phréatique, sans besoin de canalisations. Il se compose d’une salle rectangulaire souterraine surmontée d’une voûte en berceau, accessible par une volée de trente-six marches.

La communauté de Besalú
La présence d’une communauté juive à Besalú remonte à 1229, confirmée par un document du roi Jacques Ier d’Aragon réservant le métier de prêteur aux Juifs. En 1342, un quart de la population est juive, mais en 1435, la communauté disparait et émigre vers Castelló d’Empúries et Granollers.

1 BCIN, Bien Culturel d’Intérêt National dans la catégorie « zone archéologique » par le département de la culture de la Généralité de Catalogne

La Cour Suprême, Jérusalem, Israël

1992

Peqoudei (פקודי – inventaires), Exode 38,21–40:38. Liées (1), Vayakhel et Pekoudei décrivent le processus complet de construction du Tabernacle. La séparation de ces deux parachiot est perçue comme un signe de discorde.

Exode 38:21 :
 אֵלֶּה פְקוּדֵי הַמִּשְׁכָּן מִשְׁכַּן הָעֵדֻת, הַכֹּהֵן.
Ceci est l’inventaire du tabernacle, la résidence des Tables de la Loi (2).

Objet de discorde, la Cour Suprême a pour rôle primordial la vérification de la constitutionnalité (3) des lois et des décisions gouvernementales.

Elle siège dans le bâtiment conçu par les architectes Ram Karmi et Ada Karmi-Melamede (4). Ce bâtiment intègre des éléments de l’héritage religieux et culturel d’Israël, notamment les lions de la synagogue de Hamat Gader. Une longue allée rectiligne relie la Cour Suprême à la Knesset.

(1) Si Pessah’ tombe un dimanche ou si l’année est embolismique (13 mois), Vayakhel et Pekoudei ne sont pas liées.
(2) Tables de la Loi : Le mot
הָעֵדֻת (HaEdut) qui signifie le témoignage ou l’alliance, fait référence aux Tables de la Loi qui étaient gardées à l’intérieur de l’Arche de l’Alliance.
(3) Israël n’a pas de constitution. Des dissensions ont empêché l’élaboration d’une Constitution, bien que la Déclaration d’indépendance ait prévu une Assemblée constituante à cet effet. La Knesset a choisi une approche progressive en promulguant une série de lois fondamentales, chacune revêtant une valeur constitutionnelle et ne pouvant être remise en question que par un vote à la majorité absolue. Un comité travaille depuis quelques années à son élaboration.
(4) Ram Karmi (1931-2013) et Ada Karmi-Melamede (née en 1936), deux architectes israéliens, sont les enfants de l’architecte Dov Karmi (1905-1962). Ils ont été tous les trois récompensés du prix Israël d’architecture (Dov en 1957, Ram en 2002 et Ada en 2007).

La Porte du Ciel, Belém, Pará, Brésil

1924

Tzav (צו – prescris), Lévitique 6:1-8:36
Chabbat Para (Nombres 19,1-22)

Dans le judaïsme, rien n’est vraiment considéré comme une coïncidence. La simultanéité de la lecture de Tzav et Para nous rappelle que toutes les prescriptions divines, qu’elles soient clairement comprises ou mystérieuses, ont une importance égale.

Belém do Pará est la capitale de l’État de Pará, au nord du Brésil. le Pará possède l’un des plus grand troupeau de bovins du Brésil, avec environ 21 millions d’animaux.

En 1824, après l’adoption de la constitution brésilienne qui garantit la liberté de culte, les Juifs reviennent s’y installer. La même année, des Juifs Marocains font édifier la synagogue Shaar Hashamaim (porte du ciel) par l’architecte brésilien Judah Eliezer Levy. De style colonial, la façade bleue et blanche comporte trois étoiles de David et quatre entrées principales. Au centre, la Bimah surélevée et ronde est en marbre sculpté d’étoiles de David. Les murs sont peints en bleu et des colonnes blanches soutiennent les galeries des femmes. L’ensemble de la structure à deux étages est surmonté d’une grande coupole.

Windhoek, Namibie

1924

Vayiqra (ויקרא – et Il appela), Lévitique 1:1-5:26,
Chabbat Zakhor (זכור – Souviens-toi), Deutéronome (25, 17-19)

Le Chabbat précédant la fête de Pourim, deux Sifré Torah sont utilisés : l’un pour la lecture de la paracha hebdomadaire [1] et l’autre pour Zakhor [2], qui nous exhorte à nous souvenir d’Amalek et à lutter contre le mal.

La rue Amalek
Située à l’opposé de la seule synagogue orthodoxe de Namibie à Windhoek, la rue Amalek illustre l’opposition entre la tolérance et l’antisémitisme. La communauté juive s’est établie dans cette région vers 1910, à une époque où la Namibie était sous domination allemande. Harold Pupkewitz (1915-2012), figure éminente de cette communauté, est né en Lituanie avant d’émigrer en Namibie. Entrepreneur influent, il a également été un leader communautaire engagé, luttant activement contre l’antisémitisme et contribuant à diverses causes philanthropiques, notamment dans le domaine de l’éducation.

La synagogue orthodoxe de Windhoek
Inaugurée en 1924 par le rabbin Landau d’Afrique du Sud pour les Juifs d’origine allemande, la synagogue de Windhoek est un bâtiment tripartite. Ses murs en brique beige soutiennent un toit en tôle rouge. Des lustres en laiton et les fenêtres ornées de motifs de Magen David éclairent une salle de prière voûtée, une bibliothèque et une cuisine kasher.


[1] Vayikra cette année.
[2] Selon la majorité des décisionnaires, cette lecture, est un devoir ordonné par la Torah et dans ceux-là beaucoup pensent que les femmes sont aussi soumises à cette obligation. Si une personne, pour une raison valable, n’a pas pu écouter cette lecture, elle a l’obligation de l’écouter lors du Chabbat Ki Tétsé après avoir demandé au H’azzan de l’acquitter. Le Rav Ovadia Yossef z”l recommandait également de lire le passage de Zakhor dans un H’oumach.