Codex Cairensis, Jérusalem

895

‘Hol Hamoèd Soukot (חול המועד סוכות – Demi-fête de Soukot)
Exode 33:12–34:26 • Nombres 29:26–31 • Ézéchiel 38:18–39:16

Moché demande à connaître les voies de l’Éternel. D.ieu lui révèle Ses attributs de miséricorde et renouvelle l’alliance. Ensuite, les fêtes sont rappelées, notamment celle de Soukot. Le Maftir détaille les offrandes spécifiques du jour de la fête.
Dans la Haftarah, Ézéchiel prophétise une guerre apocalyptique menée par Gog contre Israël, suivie d’un retour à la paix et à la reconnaissance universelle de D.ieu.

Ézéchiel 38:18 (pdf 492/575)
וְהָיָה בַּיּוֹם הַהוּא בְּיוֹם בּוֹא גוֹג עַל אַדְמַת יִשְׂרָאֵל
Et il arrivera en ce jour, le jour où Gog viendra contre la terre d’Israël.

Le Codex Cairensis, ou Codex Prophetarum Cairensis, est un manuscrit hébraïque du IXe siècle contenant tous les livres des Prophètes dans leur intégralité. Il a été copié en 895 par Moïse ben Asher[1], figure centrale de la tradition massorétique [2] de Tibériade.
Ce manuscrit est écrit sur parchemin, avec une calligraphie soignée et des annotations massorétiques. Conservé pendant plus d’un millénaire dans la communauté karaïte du Caire, il a été transféré en 2023 à la Bibliothèque nationale d’Israël à Jérusalem, dans un bâtiment contemporain conçu par le cabinet suisse Herzog & de Meuron, situé entre le musée d’Israël et la Knesset.

Ézéchiel 38:18–39:16

[1] Moïse ben Asher est le patriarche de la lignée des Ben Asher, massorètes de Tibériade. Il est reconnu comme l’auteur du Codex Cairensis et père d’Aharon ben Moshe ben Asher, qui établira plus tard le Codex d’Alep.
[2] Les massorètes (בעלי המסורה, ba’alei hamassora) sont les gardiens de la tradition textuelle de la Bible hébraïque. Entre le VIe et le Xe siècle, ils ont fixé la vocalisation, l’accentuation et la ponctuation du texte biblique. Leur travail méticuleux inclut le comptage des lettres, la notation des variantes et la transmission fidèle du texte.