Parashat Behar Sinaï (בהר סיני – Sur le mont Sinaï),
Lévitique 25:1-26:2
La parasha cite les lois de la chemita (שמטה – rémission, « jachère »). C’est à dire que tous les sept ans on ne doit pas tirer profit de la terre d’Israël, ni la cultiver. La parasha cite également les lois du yôvēl (יובל – « jubilé »). Tous les cinquante ans, les terres aliénées ou gagées sont libérées, les dettes remises et les esclaves libérés.
Pessa’h Chéni
Une personne qui n’a pas pu participer au sacrifice de Pessa’h, peut l’accomplir un mois plus tard (14 Iyar), Nombres 9:5-14. Pessa’h Cheni donne aussi lieu à la célébration de la Hiloula1 de Rabbi Meir Baal HaNess, décédé le 14 Iyar au cours du IIe siècle, alors qu’il était en exil. A sa demande, il fut inhumé debout, afin de mieux accueillir2 le Messie lors de la résurrection des morts. Son nom est fréquemment mentionné dans la Michna et son épouse Brouria3 est l’une des rares femmes citées dans la Guémara.
Il est de tradition d’allumer une bougie, de donner la Tsedaka
et de dire 3 fois :
.אלקא דמאיר ענני
Ela-ha deMeïr aneni
D. de Meir – réponds-moi.
1 Coutume juive consistant à se rendre sur les tombeaux des tsaddikim (des Justes) le jour anniversaire de leur mort, et de commémorer cette mort au moyen d’une cérémonie festive au cours de laquelle les pèlerins font des prières, lisent des Psaumes et d autres textes sacrés ou considérés comme tels (comme le Zohar).
2 Dans une attitude de prière (Amida).
3 Fille du rabbin Hanania ben Teradion, l’un des « Dix Martyrs », brûlé vif enveloppé dans un Sefer Torah sur ordre de l’empereur romain.