
Chabbat Miqets (מִקֵּץ – À la fin), Roch Hodech Tévet, Hanouka
Genèse 41:1 – 44:17 – Nombres 28:9–15 – Nombres 7:1–8:4 – – Yeshayahou 66:1 et 24 et Zekharya 2:14–4:7
Dans le premier Sefer, Yossef interprète les rêves de Pharaon et devient vice-roi d’Égypte. Grâce à sa sagesse, il organise les réserves de blé pour affronter la famine. Ses frères descendent en Égypte pour acheter de la nourriture, et Yossef les met à l’épreuve en exigeant la venue de Binyamin.
Dans le deuxième Sefer, la Torah décrit les sacrifices particuliers du Chabbat et de Roch Hodech, marquant le renouvellement du cycle lunaire.
Dans le troisième Sefer, la lecture porte sur les offrandes des princes des tribus[1] lors de l’inauguration du Michkan.
La Haftara de Hanouka, tirée du prophète Zekharya, présente la vision de la Menorah d’or alimentée par deux oliviers et rappelle que la délivrance viendra « non par la force, mais par l’esprit ».
Zekharya 2:14
רָנִּי וְשִׂמְחִי, בַּת-צִיּוֹן–כִּי הִנְנִי-בָא וְשָׁכַנְתִּי בְתוֹכֵךְ, נְאֻם-ה’.
Exulte et réjouis-toi, fille de Sion ! Car voici, j’arrive pour résider au milieu de toi, dit l’Éternel.
Les murailles hasmonéennes[2] découvertes ces derniers jours sont des témoins matériels de la présence juive à Jérusalem à l’époque du Second Temple. Situées dans la zone de la Tour de David, au sein du complexe du Kishle[3], cette fortification imposante – accompagnée de pointes de flèches, de balles de plomb et de pierres de catapulte – témoigne des combats[4] acharnés de la révolte des Maccabées contre les Grecs, événement fondateur de la fête de Hanouka.
Ces murailles rappellent la résistance et la permanence du peuple juif à Jérusalem. Cette découverte archéologique, annoncée récemment, n’est pas seulement un témoignage du passé : elle éclaire notre présent en réaffirmant le lien indéfectible entre Jérusalem et le peuple juif.
[1] Ce Chabbat correspond au 6ᵉ jour de Hanouka : la lecture évoque l’offrande de la tribu de Gad (Nombres 7:42).
[2] Ce tronçon de muraille mesure près de 50 mètres de long et environ 5 mètres de large. Il est considéré comme faisant partie des fondations d’un système de murailles plus vaste qui entourait l’ancienne Jérusalem et comportait 60 tours de guet de plus de 10 mètres de haut.
[3] Le Kishle, qui signifie « caserne » (kışla en turc), est une construction ottomane érigée vers 1834 par Ibrahim Pacha comme caserne militaire. Transformé en prison et poste de police sous l’Empire ottoman (1841), il est aujourd’hui intégré au Musée de la Tour de David. Ce lieu révèle des strates historiques uniques : vestiges du mur d’Ézéchias, fortifications hasmonéennes et traces du palais d’Hérode, offrant une plongée dans trois millénaires d’histoire.
[4] Révolte des Maccabées : il y a 2189 ans, le 25 kislev 3597 (164 AEC), marquant la dédicace du Temple et l’origine de la fête de Hanouka.









