Tazria, (תזריע – elle concevra) Lévitique 12:1–13:59.
Lévitique 12:6 וּבִמְלֹאת יְמֵי טָהֳרָהּ, לְבֵן אוֹ לְבַת … Quand les jours de sa purification seront accomplis, pour un fils ou pour une fille …
Ce verset fait état du rituel de purification après l’accouchement, impliquant implicitement le mikvé.
Mikvé Le site archéologique juif de Besalú, déclaré Bien Cultural de Interés Nacional1 en 2013, abrite une synagogue, une cour et un mikvé. D’une capacité en eau de 331 litres, le mikvé se distingue par sa profondeur permettant un remplissage direct depuis la nappe phréatique, sans besoin de canalisations. Il se compose d’une salle rectangulaire souterraine surmontée d’une voûte en berceau, accessible par une volée de trente-six marches.
La communauté de Besalú La présence d’une communauté juive à Besalú remonte à 1229, confirmée par un document du roi Jacques Ier d’Aragon réservant le métier de prêteur aux Juifs. En 1342, un quart de la population est juive, mais en 1435, la communauté disparait et émigre vers Castelló d’Empúries et Granollers.
1BCIN, Bien Culturel d’Intérêt National dans la catégorie « zone archéologique » par le département de la culture de la Généralité de Catalogne
Peqoudei (פקודי – inventaires), Exode 38,21–40:38. Liées (1), Vayakhel et Pekoudei décrivent le processus complet de construction du Tabernacle. La séparation de ces deux parachiot est perçue comme un signe de discorde.
Exode 38:21 : אֵלֶּה פְקוּדֵי הַמִּשְׁכָּן מִשְׁכַּן הָעֵדֻת, הַכֹּהֵן. Ceci est l’inventaire du tabernacle, la résidence des Tables de la Loi (2).
Objet de discorde, la Cour Suprême a pour rôle primordial la vérification de la constitutionnalité (3) des lois et des décisions gouvernementales.
Elle siège dans le bâtiment conçu par les architectes Ram Karmi et Ada Karmi-Melamede (4). Ce bâtiment intègre des éléments de l’héritage religieux et culturel d’Israël, notamment les lions de la synagogue de Hamat Gader. Une longue allée rectiligne relie la Cour Suprême à la Knesset.
(1) Si Pessah’ tombe un dimanche ou si l’année est embolismique (13 mois), Vayakhel et Pekoudei ne sont pas liées. (2) Tables de la Loi : Le motהָעֵדֻת (HaEdut) qui signifie le témoignage ou l’alliance, fait référence aux Tables de la Loi qui étaient gardées à l’intérieur de l’Arche de l’Alliance. (3) Israël n’a pas de constitution. Des dissensions ont empêché l’élaboration d’une Constitution, bien que la Déclaration d’indépendance ait prévu une Assemblée constituante à cet effet. La Knesset a choisi une approche progressive en promulguant une série de lois fondamentales, chacune revêtant une valeur constitutionnelle et ne pouvant être remise en question que par un vote à la majorité absolue. Un comité travaille depuis quelques années à son élaboration. (4)Ram Karmi (1931-2013) et Ada Karmi-Melamede (née en 1936), deux architectes israéliens, sont les enfants de l’architecte Dov Karmi (1905-1962). Ils ont été tous les trois récompensés du prix Israël d’architecture (Dov en 1957, Ram en 2002 et Ada en 2007).
Vayiqra (ויקרא – Et Il appela) Lévitique 1:1–5:26 et Isaïe 43:21–44:23
La paracha de Vayiqra détaille les lois sacrificielles, pour se purifier et ainsi se rapprocher de D.ieu(1). Dans la haftara, le prophète Isaïe révèle qu’Israël doit se purifier pour témoigner de la présence divine parmi les nations et se préparer activement à la rédemption.
Lévitique 4:32(2) וְאִם-כֶּבֶשׂ יָבִיא קָרְבָּנוֹ Si c’est un mouton qu’il présente comme son sacrifice expiatoire …
Le mouton, mentionné ici comme sacrifice expiatoire, à l’approche de Pessah, invite à une introspection, rappelant l’importance de nous purifier du hamets qui est en nous.
Synagogue de la rue Mouton : Les archives révèlent qu’une communauté juive existait dès 1321 dans la cité alors appelée Vitry-sur-Marne. Après 1870, un afflux de Juifs alsaciens et lorrains s’installa dans la région. La synagogue, située rue Mouton, fut inaugurée en 1957, quelques jours avant Rosh Hashanah. Elle remplaçait la synagogue de 1885, détruite durant la Seconde Guerre mondiale. De nos jours, la communauté juive a déserté la ville. Depuis 2007, elle a été transformé en espace culturel.
(1)Korban (קרבן) signifie « sacrifice » et dérive de la racine hébraïque karav (קרב), qui signifie « se rapprocher ». (2) Rabbi Meïr Leibush ben Yehiel MichelWeiser (1809-1879), connu par son acronyme Malbim (מלבי »ם), distingue les deux termes כֶּשֶׂב (Lévitique 3:7), qui désignerait un agneau encore dépendant de sa mère, et כֶּ֫בֶשׂ (Lévitique 4:32), qui ferait référence à un mouton plus autonome. Le fidèle est appelé à évoluer vers une maturité dans sa relation avec D.ieu, à l’image du passage de l’agneau dépendant au mouton autonome.
Tzav (צו – prescris), Lévitique 6:1-8:36 Chabbat Para (Nombres 19,1-22)
Dans le judaïsme, rien n’est vraiment considéré comme une coïncidence. La simultanéité de la lecture de Tzav et Para nous rappelle que toutes les prescriptions divines, qu’elles soient clairement comprises ou mystérieuses, ont une importance égale.
Belém do Pará est la capitale de l’État de Pará, au nord du Brésil. le Pará possède l’un des plus grand troupeau de bovins du Brésil, avec environ 21 millions d’animaux.
En 1824, après l’adoption de la constitution brésilienne qui garantit la liberté de culte, les Juifs reviennent s’y installer. La même année, des Juifs Marocains font édifier la synagogue Shaar Hashamaim (porte du ciel) par l’architecte brésilien Judah Eliezer Levy. De style colonial, la façade bleue et blanche comporte trois étoiles de David et quatre entrées principales. Au centre, la Bimah surélevée et ronde est en marbre sculpté d’étoiles de David. Les murs sont peints en bleu et des colonnes blanches soutiennent les galeries des femmes. L’ensemble de la structure à deux étages est surmonté d’une grande coupole.
Vayiqra (ויקרא – et Il appela), Lévitique 1:1-5:26, Chabbat Zakhor (זכור – Souviens-toi), Deutéronome (25, 17-19)
Le Chabbat précédant la fête de Pourim, deux Sifré Torah sont utilisés : l’un pour la lecture de la paracha hebdomadaire [1] et l’autre pour Zakhor [2], qui nous exhorte à nous souvenir d’Amalek et à lutter contre le mal.
La rue Amalek Située à l’opposé de la seule synagogue orthodoxe de Namibie à Windhoek, la rue Amalek illustre l’opposition entre la tolérance et l’antisémitisme. La communauté juive s’est établie dans cette région vers 1910, à une époque où la Namibie était sous domination allemande. Harold Pupkewitz (1915-2012), figure éminente de cette communauté, est né en Lituanie avant d’émigrer en Namibie. Entrepreneur influent, il a également été un leader communautaire engagé, luttant activement contre l’antisémitisme et contribuant à diverses causes philanthropiques, notamment dans le domaine de l’éducation.
La synagogue orthodoxe de Windhoek Inaugurée en 1924 par le rabbin Landau d’Afrique du Sud pour les Juifs d’origine allemande, la synagogue de Windhoek est un bâtiment tripartite. Ses murs en brique beige soutiennent un toit en tôle rouge. Des lustres en laiton et les fenêtres ornées de motifs de Magen David éclairent une salle de prière voûtée, une bibliothèque et une cuisine kasher.
[1] Vayikra cette année. [2] Selon la majorité des décisionnaires, cette lecture, est un devoir ordonné par la Torah et dans ceux-là beaucoup pensent que les femmes sont aussi soumises à cette obligation. Si une personne, pour une raison valable, n’a pas pu écouter cette lecture, elle a l’obligation de l’écouter lors du Chabbat Ki Tétsé après avoir demandé au H’azzan de l’acquitter. Le Rav Ovadia Yossef z »l recommandait également de lire le passage de Zakhor dans un H’oumach.
Le Chabbat Chekalim (Exode 30:11-16) chaque membre de la communauté est appelé à contribuer de manière équitable au financement du Michkan.
En 1654, des Juifs fuyant l’Inquisition portugaise à Recife, au Brésil, ont trouvé refuge à New Amsterdam, futur New York, malgré les tentatives de Peter Stuyvesant, gouverneur de la colonie, pour les expulser. Les administrateurs de la Compagnie Néerlandaise des Indes Occidentales, s’opposèrent à sa politique antisémite et soutinrent la présence juive reconnaissant leur importance pour les intérêts néerlandais.
La synagogue de Wall Street, érigée en 1929 sous l’impulsion du rabbin Joseph Hager et financée par les membres de la communauté juive du quartier, est un bâtiment de 5 étages fréquenté par les employés du monde des affaires.
L’huile d’olive revêt une importance particulière dans les rituels. Elle est utilisée pour préparer l’huile d’onction, servant à consacrer les prêtres et les objets du sanctuaire et aussi pour alimenter la Menorah, symbole de la présence constante de D-ieu.
Lévitique 24:2 צַו אֶת-בְּנֵי יִשְׂרָאֵל, וְיִקְחוּ אֵלֶיךָ שֶׁמֶן זַיִת זָךְ כָּתִית–לַמָּאוֹר: לְהַעֲלֹת נֵר, תָּמִיד. Ordonne aux enfants d’Israël de t’apporter pour le chandelier de l’huile pure d’olives concassées, afin d’entretenir les lampes continuellement.
Une huile d’olive réputée La région de la Canée, en Crète, est réputée pour sa production d’huile d’olive extra vierge de haute qualité. Le moulin Cretan Olive Mill, établi à La Canée, a remporté plusieurs médailles d’or lors de concours internationaux(1).
La synagogue Etz Haïm, La Canée Le bâtiment, datant du XIVème siècle, était à l’origine une église catholique vénitienne. Après la conquête ottomane de la Crète en 1669, le bâtiment a été acquis par la communauté juive de La Canée qui l’a alors transformé en synagogue. Pendant plus de trois siècles, elle a servi de centre spirituel et culturel. La synagogue a été endommagée pendant la Seconde Guerre mondiale et laissée à l’abandon. Nikos Stavroulakis(2), un résident de La Canée, a pris l’initiative de restaurer l’ensemble des bâtiments(3) après le tremblement de terre de 1995. Officiellement redédicacée le 10 octobre 1999, elle est la seule représentante des 2300 ans d’histoire de la communauté juive crètoise.
(1) Notamment avec leur huile Cretan Agrelia Koroneiki, produite à partir des olives de la variété Koronéïki, la plus commune en Crète. (2)Nicholas Peter Stavroulakis(1932 – 2017), également connu sous le nom de Peter Stavis, est un érudit, artiste américano-grec, directeur et fondateur du Musée juif d’Athènes. Il a joué un rôle déterminant dans la préservation du patrimoine juif en Grèce. (3) Dirigée par Stavroulakis, sous l’égide du World Monuments Fund en coopération avec le Central Board of Jewish Communities in Greece, la restauration a été entreprise sur la synagogue proprement-dite, mais aussi sur les tombes, le mikvéh, la bibliothèque, le Talmud Torah et sur l’ensemble des sols en mosaïques de galets. Une fontaine en pierre a remplacé l’ancien bassin qui était utilisé pour des ablutions et un mémorial dédié aux juifs de La Canée tués par les nazis a été érigé.
La Paracha Tetzaveh (תצוה – tu ordonneras), Exode 27:20 – 30:10, décrit la préparation de l’huile d’olive pour la ménorah, la confection des habits du grand prêtre, y compris le ‘Hoshen (חֹשֶׁן – pectoral) fixé à l’Ephod (אפוד – gilet richement brodé), orné de douze pierres, différentes liturgies et de la fabrication de l’autel des parfums.
Exode 28:19 וְהַטּוּר הַשְּׁלִישִׁי–לֶשֶׁם שְׁבוֹ, וְאַחְלָמָה. Dans la troisième rangée se trouvent : le léchem (opale), le chevô (agate) et l’a’hlama (améthyste)(1).
« La pierre A’hlama fut désigné pour la Tribu de Gad, car ce joyau soutient le cœur de l’homme au sein de la bataille et les Bnei Gad étaient réputés pour leur habileté dans l’art de la guerre »(2). Le mot אחלמה (améthyste) a une valeur numérique(3) de 84, soit la même valeur numérique que עזז, signifiant être fort, avoir du courage.
La petite ville espagnole de la région de Grenade, Alhama(4), est connue pour ses eaux thermales(5), son environnement naturel spectaculaire et son riche patrimoine historique, notamment le Pósito, une ancienne synagogue du XIIIe siècle qui a été transformée au XVIe siècle en grenier communal (pósito). Situé sur la Plaza de Los Presos (Place des Prisonniers), il est aujourd’hui l’un des bâtiments les plus emblématiques de l’Alhama médiévale. Le Pósito est construit selon la technique de sillería(6). Son intérieur est composé de deux grandes nefs séparées par une grande arcade centrale.
(1) L’Institut du Temple recense pas moins de trente opinions différentes tentant d’identifier les gemmes du pectoral. (2) Rabbi Moshe Weissman, le Midach Raconte, Ed. Salomon Haïm Lehiani, p. 335 . (3) Gématrie 84 : א=1+ח=8+ל=30+מ=40+ה=5 et ז=7+ז=7+ע=70 (4) La transcription hébraïque est אלחמה, qui a pour gématrie 84. (5) Alhama est un terme qui provient de l’arabe الحمام (transcription : Al ‘Hama) qui signifie le hammam (Les thermes). (6) Technique dans laquelle les pierres sont taillées de manière précise pour s’ajuster parfaitement les unes aux autres sans l’utilisation de mortier ou de ciment.
Dans la Paracha Terouma (תרומה – contribution), Exode 25:1 – 27:19, Moché reçoit des instructions pour la construction du Michkan (מִשְׁכָּן – Tabernacle). Les enfants d’Israël participent en apportant leurs contributions, fournissant des matériaux nécessaire tels que l’or, l’argent, le cuivre, le bois, etc.
Exode 25 :3 et 8 וְזֹאת הַתְּרוּמָה אֲשֶׁר תִּקְחוּ מֵאִתָּם: זָהָב וָכֶסֶף וּנְחֹשֶׁת[…] וְעָשׂוּ לִי מִקְדָּשׁ; וְשָׁכַנְתִּי בְּתוֹכָם. Et voici l’offrande que vous recevrez d’eux : or, argent et cuivre […] Et ils me construiront un sanctuaire, pour que je réside au milieu d’eux.
La présence juive à Casale Monferrato, débutant dans les années 1430, fut plus tardive que dans d’autres régions du Piémont (1). Sous différentes dynasties, les Juifs, principalement engagés dans le prêt et le commerce, ont connu des périodes de relative sécurité. Avec le rattachement à la Maison de Savoie en 1708, ils sont confinés dans le ghetto. Lors de l’occupation napoléonienne, ils acquièrent une totale égalité. À partir de 1933 et la montée du fascisme des signes d’antisémitisme commencent à apparaître et s’intensifient avec le temps et les Juifs de Casale Montferrat se réfugient dans les grandes villes italiennes ou à la campagne et même certains rejoignent la Suisse.
Bien que son extérieur conserve le caractère anonyme des synagogues des ghettos, celle de Casale Monferrato, édifiée en 1595 et remodelée à plusieurs reprises, représente un chef-d’œuvre baroque de l’architecture piémontaise. La salle de prière bénéficie de l’éclairage offert par quatorze fenêtres, sept de chaque côté, rehaussées de dorures. Sa voûte en plein cintre est magnifiquement décorée d’un plafond bleu-vert, où les mots “זה שער השמים” (C’est ici la porte des cieux) sont inscrits en lettres d’or. De grands lustres en cuivre ajoutent à sa splendeur. Les moucharabiehs finement ouvragés en bois doré de la galerie des femmes surplombent la salle. L’Arche Sainte, conçue avec des matériaux précieux et ornée d’or massif, révèle, une fois ses portes ouvertes, un damas rouge et des ornements dorés ainsi que les dix paroles sculptées en bleu de cobalt. Au premier étage se trouve le Musée juif d’art et d’histoire (2) qui abrite une collection d’objets cérémoniels en argent et de textiles brodés.
(1)Daniel Carpi (1926-2005) historien spécialisé dans l’histoire des Juifs italiens. Il a été chef du département d’histoire juive à l’Université de Tel Aviv et a également enseigné à l’Université Yeshiva, à la Sorbonne et au St Antony’s College d’Oxford. (2) Connu sous le nom de Museo degli Argenti (Musée de l’argenterie),
Metsor’a (צורע – personne atteinte de tzaraat), Lévitique 14:1–15:33.
La paracha traite des rites de purification d’une personne affligée de la tzara’at(1), Elle confirme également la promesse d’entrer en Terre d’Israël.
Lévitique 14:34 כִּי תָבֹאוּ אֶל-אֶרֶץ כְּנַעַן, אֲשֶׁר אֲנִי נֹתֵן לָכֶם לַאֲחֻזָּה ; Quand vous serez arrivés au pays de Canaan, dont je vous donne la possession ;
Chabbath HaGadol Le Chabbat HaGadol commémore un grand miracle avant la sortie d’Égypte. Pendant plusieurs jours, les Hébreux ont attaché un agneau, une des idoles du panthéon égyptien, sans être inquiétés. Ce geste marque le début de leur libération.
Haggadah à têtes d’oiseaux Le Chabbat HaGadol annonce la fête de Pessah, durant laquelle nous racontons la sortie d’Égypte. Pour ressentir pleinement l’histoire de notre libération, quoi de mieux qu’un livre illustré ? La Haggadah à têtes d’oiseaux, exécutée en hébreu par le Sofer Menahem, au début du XIVe siècle, est actuellement conservée au Musée d’Israël (2), son origine exacte reste inconnue. Cependant, elle pourrait provenir de la région de Wurtzbourg, en Bavière, dans le sud de l’Allemagne.
(1)Tzara’at : Mal survenant à la suite d’une transgression pouvant affecter la chair, les vêtements et les murs d’une personne, la désignant comme impure. La personne touchée par la tzaraat est appelée metzora. (2) La Haggadah a têtes d’oiseaux était autrefois la propriété de Ludwig Marum, un avocat et homme politique allemand assassiné par les nazis au camp de Kislau. Après la guerre, le manuscrit a été vendu au Musée d’Israël par Herman Kahn, un réfugié en Israël. En 1984, Elisabeth Marum-Lunau, la fille de Ludwig Marum, a affirmé que le manuscrit avait été acquis sans l’autorisation du propriétaire légitime, mais elle a consenti à ce qu’il reste au musée pour le bien du public.